Dés que j'ai vu, au L.A.M de Villeneuve d'Ascq, une collection fameuse des 'Fusils pour tuer la misère' d'André Robillard, j'ai été saisi ! d'enchantement ; je n'avais pas ressenti une aussi intense & profonde émotion en moi que depuis quelques temps auparavant, à la fondation Maeght de Saint-Paul de Vence, j'avais été submergé en déambulant dans une exposition impressionnante 'Francis Bacon & Lucien Freud', depuis j'ai une passion pour Francis Bacon qui depuis ne m'a jamais quitté, tout comme celle transmise par 'Les fusils pour tuer la misère' d'André Robillard. Avec eux il n'est pas question de beau, ni de laid, mais de force & de confrontation avec le réel en le déformant afin d'exprimer au final, non pas une parole ou du discours, mais le 'CRI de la Vie', ce jaillissement que je pense nous avons tous à l'intérieur dans notre confrontation avec le réelle, enfin c'est ma 'vision', juste la mienne & je ne demande à personne d'y adhérer.
'Les fusils pour tuer la misère' d'André Robillard me ramène aussi à Josh Randall & son fusil à canon scié, une Winchester, ce cow-boy hors-clichés incarné par Steve McQueen qui venait, à chaque épisode du feuilleton "Au nom de la loi", tuer ma misère & mon ennui ordinaire, dans les années soixante en jaillissant de par l'écran du téléviseur en noir & blanc de mes parents, j'ai gardé une passion pour Steve McQueen & son sens du silence dans ses divers rôle ; une autre série télévisée me passionnait "Le Prisonnier'.
André Robillard m'a donné le désir de créer des bazars 'artistiques' & visuels avec des matériaux de récupération, essentiellement des vieux livres, des revues obsolètes, des prospectus, des tubes de peinture bas de gamme & pour support généralement des disques vinyles hors d'usage que je recycle et diffuse accompagné de musiques que j'affectionne via des pages blogs, cela pour moi, au final, est un tout.
Francis Bacon lui m'a révélé mon goût pour la distorsion, le détournement & l'utilisation des accidents, des erreurs, lors de création d'une oeuvre, enfin avec Bacon il s'agit d'oeuvres, pour ma part c'est juste des bazars que je réalise quand je suis d'humeur positive & ce dernier point pour signifier que je suis dubitatif à cette idée qui circule à foison que le poète, le peintre, le musicien... s'exprime, se réalise, quand il va mal, qu'il est au négatif... en ce qui me concerne c'est bien l'inverse & dans/avec une espèce de jubilation, voir d'exaltation.
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